Le mardi 23 Avril, 1946, l’Irgoun attaqua le poste de police de Ramat Gan. Lors de l’opération Dov Gruner fut gravement blessé à la mâchoire, tomba dans le fossé à côté de la clôture et fut capturé par les Britanniques.
Le 1er Janvier 1947, sept mois après avoir été blessé et fait prisonnier, s’ouvre le procès de Dov Gruner au tribunal militaire de Jérusalem. Il fut accusé d’avoir tiré sur la police et la pose de bombes délibérément « pour tuer les sujets de sa majesté ». La question de savoir si il plaide coupable, Gruner objecta qu’il ne reconnaît pas l’autorité du tribunal pour le juger, il n’a pas l’intention de participer au procès et ne cherche pas sa traduction en hébreu. A ses juges il dit en parti:
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Les paroles de DOV GRUNER toujours d’actualité résonne encore aujourd’hui comme un message a tous ceux qui continuent a nier la légitimité du retour du peuple juif sur sa terre.
Dov Gruner est né le 6 Décembre 1912 à la Hongrie. En 1938, il rejoint le Betar, et deux ans plus tard rejoint Erets Israel sur le navire de l’immigration illégale « Skaria », organisée par le Betar. Après une détention de six mois au camp d’Atlit, il rejoint la section du Betar à Rosh Pina, et de la a l’Irgoun.
En 1941, Gruner rejoint l’armée britannique pour combattre dans la guerre contre l’ennemi nazi et ensuite dans la Brigade juive mobilisé pour aider les survivants en Europe. Mars 1946, il rejoint l’Irgoun. Il participe à l’attaque contre le poste de police de Ramat Gan. Age de 35 il monte à l’échafaud, avec ses amis Alkahi, Dresner et Kashani.
Ils font parti des 12 « OLE AGARDOM ».הי »ד
Dans la ville de Ramat Gan une statut d’un lion a sa mémoire fait face a l’ancien poste de police des forces d’occupation britannique.
Yves Hazout
Ceux qui pieusement sont mort pour la Patrie…
L’EPOPEE DE DOV GRUNER.
-Ce texte a été écrit par MENAHEM BEGUIN, en 1950 pour le journal « LA RIPOSTE » édité à Paris. La Riposte était l’organe de diffusion du parti de Menahem Béguin en France. Nous reproduisons ici un extrait.
<< Des mois avaient passe depuis le jour ou Dov Gruner avait été fait prisonnier, grièvement blesse a la bouche, il avait subi plusieurs opérations et beaucoup souffert. Il stupéfiait également ennemis et amis par le calme de son esprit.
Un jour désespérant des résultats du traitement qui lui était applique, nous voulûmes lui envoyer un spécialiste: mais il refusa parce que cela représenté des dépenses trop lourdes pour l'Irgoun. Dans la cellule des condamnes a mort ou il avait été enferme, ce soldat des premières lignes du front avait abandonne toute préoccupation de sa propre personne. Non seulement il ne demanda jamais rien a ses camarades, mais il refusa encore ce que ses camarades voulaient lui offrir.
Yoshua, l'officier de l'Irgoun qui servait de chef aux détenus de la prison britannique, un vétéran endurci qui savait ce qu'affronter la mort signifie, ne pouvait trouver de mots pour d'écrire à ses supérieurs la grandeur du phénomène qui s'était soudain révélé en DOV GRUNER. Dans une note qu'il me fit parvenir a cette époque, Yoshua écrivait:{…Venons en enfin a lui. Je ne je ne me sens pas qualifie pour définir son comportement a ce moment. Même la meilleur définition que je puisse concevoir ne saurait convenir a son attitude ferme et inébranlable: son courage, l'élévation de son morale, Un merveilleux calme d'esprit. Prêt a tout: et tellement calme et modeste dans ses manières……..Aujourd'hui après confirmation de la sentence, rien a change. Il est plus calme que lorsqu'il est arrive, et il a un moral merveilleux. Tel est notre frère héroïque…….}
Le monde entier s'émerveilla du message de l'esprit hébreu rénové qui sortit de la cellule de la prison de Jérusalem. Dov lui-même pensait que ce qui lui arrivait était naturel, habituel et évident. Lorsque la sentence fut confirmée, on l'exhorta a faire appel au "conseil prive de la Couronne britannique". Il répondit brièvement et simplement : Non.
Nous savions que cet appel ne sauverait pas sa vie; qu'au contraire, il permettrai a l'oppresseur d'exécuter plus facilement ses projets. Maintes voix s'élevèrent pour lui dire que c'était la l'espoir de sa vie. Il le refusa a la seul fin de redonner l'espoir a son peuple. Quand a nous, nous croyons, a une seule possibilité de le sauver, une possibilité qui dépendait de notre action. Mais a plusieurs reprises, nous lui fîmes clairement savoir que c'était a lui qu'il appartenait de signer ou de ne pas signer l'appel. C'est lui qui avait le choix lui seul.
…….
Combien les cas similaires sont rares, dans l'histoire! Quelque chose d'approchant –mais d'approchant seulement- se produisit, il y a des siècles lors de la guerre d'un autre peuple contre le même oppresseur. Jeanne D'Arc signa une déclaration ou elle reconnaissait le tribunal qui l'avait jugée, et immédiatement se rendit compte qu'elle avait commis une erreur. Dov Gruner ne reconnut pas le tribunal de l'oppresseur de son peuple et 24 heures après avoir signe un pouvoir a son avocat pour faire appel il le fit appelle pour déchirer le document……….
MENAHEM BEGUIN